D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.
Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Sainte Mathilde, fille d’un seigneur saxon, fut élevée sous les yeux de son aïeule, abbesse du monastère d’Erford, et prit de bonne heure le goût de la piété. Elle apprit à travailler à tous les ouvrages convenables à son sexe, et contracta insensiblement l’habitude d’employer dignement tous ses moments. Mariée, en 913, à Henri, fils d’Othon, duc de Saxe, qui depuis fut élu roi de Germanie, et qui réunissait beaucoup de piété à toutes les qualités qu’exige la majesté royale, elle vécut avec lui dans une grande union et dans la pratique de toutes les vertus convenables à son rang. Son inclination la plus douce, après l’exercice de la prière, était le soulagement des malheureux. Après la mort de l’empereur, elle commit une faute en soutenant les prétentions du plus jeune de ses enfants au préjudice de l’aîné ; mais Dieu la lui fit expier par les mauvais traitements qu’elle eut à essuyer de la part des deux frères, qui se liguèrent contre elle, et la dépouillèrent même de son douaire. La persécution fut longue et cruelle ; mais les deux princes rougirent pourtant à la fin de l’indignité de leurs procédés, et se réconcilièrent sincèrement avec leur mère. La sainte veuve, après avoir accepté en esprit de pénitence les coups si sensibles, ne profita des grands biens qui lui furent rendus que pour augmenter ses mérites en multipliant ses aumônes. La mort vint en interrompre le cours et lui en procurer la récompense, l’an 968.
Le tout est de bien commencer. 1° Le commencement de la vraie vertu est de la désirer avec ardeur, et de la demander à Dieu, dans une intime persuasion qu’elle est préférable à tous les trônes du monde, et que tous les biens créés ne sont, au prix d’elle, qu’un peu de sable et de boue. 2° Lorsqu’on a une fois acquit ce précieux trésor, il faut travailler sans cesse à ne pas s’en laisser déposséder, c’est-à-dire prier avec ferveur, vaquer à la méditation des choses saintes, et lire souvent les livres de piété.
Les artistes ont tour à tour rappelé la générosité de notre princesse distribuant des aumônes ; son assiduité devant les autels du Seigneur ; son zèle pour le décor des églises, son amour pour les petits et les enfants, auxquels elle distribuait souvent le pain de l’instruction religieuse. Dès lors, une bourse dans ses mains ; un autel devant lequel elle est dévotement à genoux ; un petit édifice sacré placé sur sa main, des enfants l’entourant comme d’une couronne sont autant d’attributs au moyen desquels on la peut reconnaître.
O Dieu, l’unique espérance des âmes saintes, qui, exilées loin de vous sur la terre, ressentent vivement la douleur de cette séparation : faites que, vaquant nuit et jour à la prière, selon l’exemple de la bienheureuse Mathilde, nous méritions de participer avec elle aux consolations célestes. Par J.-C. N.-S. Ainsi soit-il.
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