On appelle hagiographe en général tout auteur qui a écrit les vies et les actions des saints ; dans ce sens, les bollandistes sont les plus savants et les plus volumineux hagiographes que nous ayons.
Souvent une critique trop hardie a formé contre tous ces écrivains des reproches que tous ne méritent point, et que l’on ne devrait appliquer qu’à deux ou trois, tout au plus. L’on accuse surtout les moines d’avoir forgé des saints imaginaires et qui n’ont jamais existé ; d’en avoir créé les vies, falsifié ou interpolé les actes, afin de les rendre plus merveilleux, etc. Mais depuis que l’on a examiné cette matière avec une critique plus sage et plus éclairée, on a reconnu que la plupart des fautes commises en ce genre, sont venues plutôt d’ignorance ou d’inadvertance que de malice, que ç’a été l’effet d’une crédulité excessive plutôt que d’un dessein formel de tromper. L’on a donc tort d’appeler ces méprises des fraudes pieuses ; il ne faut pas confondre l’erreur innocente avec la fraude.
« Que ne donne-t-on à lire aux jeunes gens la Vie des Saints du Père Giry, au lieu de toutes ces productions futiles, ennuyeuses, souvent pleines de dangers ? La jeunesse y gagnerait pour la vertu comme pour le bon goût, car les récits du Père Giry sont écrits avec plus d’agrément et de charme que tous ces fades romans qu’on imprime chaque jour et qui corrompent le goût autant que les mœurs ».
J.Hipp., archevêque de Tours. 1865.
« Rien, en effet, ne me paraissait plus propre à réveiller les chrétiens de notre temps de leur indifférence, à les désabuser des faux biens de ce monde, à tourner leurs pensées et leurs désirs vers le ciel, à leur inspirer, en un mot, l’amour et la pratique de la vertu, que la Vie des Saints, qui en offre à la fois de si éloquentes leçons et de si touchants exemples. Je croyais et je crois encore que ce qui contribuait si puissamment autrefois à entretenir, dans les familles, l’esprit chrétien — la lecture de la Vie des Saints — est aujourd’hui un des meilleurs moyens de le faire rentrer, ou de le ranimer là où il s’éteint, ou d’où il est malheureusement banni depuis longtemps. ».
Mgr Guérin, évêque de Langres. 1867.
« C’est en effet un indice consolant de vie chrétienne que de se reprendre à aimer et à relire les vies des Saints. Je fais des vœux pour que ces lectures saines et robustes puissent remplacer peu à peu au foyer de la famille les livres malsains et frivoles, et je ne serais point même fâché qu’elles pussent nous débarrasser de certains ouvrages de parti, sans doctrine et sans onction, sans portée et sans style, dont on encombre trop complaisamment les bibliothèques chrétiennes. ».
Mgr Foulon, évêque de Nancy. 1872.
« La lecture aussi instructive qu’attachante de vos Petits Bollandistes se recommande à tous les fidèles. Tout se trouve réuni dans votre ouvrage : une sage et sérieuse érudition, l’intérêt des faits les plus beaux de l’humanité, et de l’histoire générale de l’Eglise, qui se déroule à travers ces prairies émaillées des fleurs des Saints.
Quel livre peut réunir d’aussi grandes choses, et pénétrer plus utilement les âmes ?
Reviennent nos vieilles mœurs chrétiennes, qui rendaient journalières, dans les familles, ces lectures saines et fortifiantes, et la sève divine de la religion reprenant son empire, les siècles de foi et de grandes vertus renaîtront sur la terre. »
Mgr FOURNIER, évêque de Nantes. 1874.
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