D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.
Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
L’Église naissante a vu paraître deux saints Pontifes sous le nom de Sixte, qui tous deux l’ont honorée par leur martyre.
Le premier était Romain et fils de pasteur ; il tint le siège apostolique sous l’empereur Adrien, et souffrit généreusement la mort sous Antonin, pour aller jouir de Jésus-Christ, le 6 avril, l’an 127. Le second, dont l’Église célèbre aujourd’hui la mémoire, était Athénien. Il s’appliqua beaucoup, dans sa jeunesse, à l’étude de la philosophie, dont on faisait grand cas dans son pays ; mais ayant reconnu combien la doctrine de Jésus-Christ était préférable à toute la sagesse des Grecs, il quitta cette occupation pour ne plus étudier que Jésus-Christ crucifié. Étant venu à Rome, il s’y rendit très-célèbre par sa prudence, sa sainteté et sa profonde connaissance de tout ce qui appartient à la discipline ecclésiastique.
La chaire apostolique était demeurée un mois vacante après le martyre du pape saint Etienne Ier (233-237). L’Église de Rome, veuve de son pasteur, apprenait chaque jour le massacre de l’un de ses enfants. C’est ainsi que l’acolyte Tharsice fut arrêté par les païens au moment où il avait sur lui la sainte Eucharistie. Les soldats qui se saisirent de sa personne voulurent savoir ce qu’il portait. L’héroïque ministre de Jésus-Christ refusa de découvrir les saintes espèces, et se laissa assommer à coups de pierres et de bâton par la populace. Dans une réunion solennelle aux catacombes, le clergé et les fidèles de Rome, bravant les fureurs de la persécution, eurent le courage de donner un successeur au Pontife martyr. Saint Etienne Ier avait confié à Sixte, son archidiacre, le gouvernement de l’Église, pendant que lui-même, emprisonné pour la foi, subissait les premières atteintes de la huitième persécution. Les suffrages de l’assemblée se portèrent sur le courageux archidiacre (257). Dès que saint Denis, patriarche d’Alexandrie, eut appris son élection, il lui écrivit pour lui demander s’il fallait rebaptiser les personnes qui avaient reçu le baptême par les mains des hérétiques, et qui demandaient à être reçues dans le sein de l’Église catholique. Nous n’avons point sa réponse ; mais s’il eut le temps d’en donner une, elle fut sans doute entièrement conforme à celle qu’avait faite saint Etienne, son prédécesseur, à la même question proposée par des évêques d’Afrique : à savoir, qu’il ne fallait rien innover, mais s’en tenir à la tradition. Denis eut la consolation de voir rentrer dans l’unité tous ceux qu’une erreur passagère en avait écartés. Sixte conféra les ordres au mois de décembre, selon la coutume des Papes, et y imposa les mains à quatre prêtres, sept diacres et deux évêques. Quelques-uns mettent de ce nombre saint Sixte, premier archevêque de Reims ; mais Flodoard, qui a écrit l’Histoire de l’Église de Reims, dit qu’il fut envoyé dans les Gaules longtemps auparavant par l’apôtre saint Pierre.
Saint Sixte II
Présentation
Notre Saint souffrit des peines incroyables pour la défense et la propagation de la religion chrétienne. L'empereur Valérien ayant déclaré au sénat qu'il voulait qu'on recherchât surtout les évêques, les prêtres, et les ministres de l'Église, et qu'on leur fît souffrir toutes sortes de supplices jusqu'à la mort, il fut arrêté comme chef des chrétiens, présenté aux juges et accusé d'avoir tenu des assemblées secrètes, contrairement à la défense du prince.
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Notre Saint souffrit des peines incroyables pour la défense et la propagation de la religion chrétienne. L’empereur Valérien ayant déclaré au sénat qu’il voulait qu’on recherchât surtout les évêques, les prêtres, et les ministres de l’Église, et qu’on leur fît souffrir toutes sortes de supplices jusqu’à la mort, il fut arrêté comme chef des chrétiens, présenté aux juges et accusé d’avoir tenu des assemblées secrètes, contrairement à la défense du prince. Sixte confessa qu’il n’épargnait rien pour établir le culte du vrai Dieu et pour détruire la superstition de l’idolâtrie, et protesta qu’il montrait volontiers pour une cause si juste et si sainte. On le mena au temple de Mars, pour le presser de sacrifier à cette fausse divinité ; mais il refusa absolument de commettre cette impiété. Aussi, après une courte prison, et pendant que le Pontife célébrait les saints mystères au cimetière de Calliste, des soldats s’emparèrent de sa personne et le conduisirent hors de la ville, où les bourreaux lui tranchèrent la tête (6 août 239).
On représente saint Sixte :
1°) avec une épée à ses côtés, pour rappeler qu’il fut décapité ;
2°) attaché à une croix, quelques auteurs prétendant qu’il endura ce genre de supplice ;
3°) conférant le diaconat à saint Laurent ;
4°) conduit en prison et remettant à saint Laurent l’argent des aumônes, pour le distribuer aux veuves et aux orphelins ;
5°) marchant au supplice, accompagné du même saint Laurent à qui il prédit qu’il endurera le martyre après trois jours.
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