D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.
Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Saint Romuald naquit à Ravenne, vers l’an 956. Ses parents lui inspirèrent de bonne heure le goût des plaisirs ; aussi le jeune Romuald se laissa-t-il entrainer par la fougue de ses passions : mais la grâce peu à peu s’insinua dans son âme et le désillusionna de tous ces faux charmes qui le séduisaient. Il commençait déjà à gémir de ses désordres, lorsque la mort d’un de ses proches, tué par son père dans un duel auquel il avait été contraint lui-même d’assister, acheva sa conversion. Il se retira dans un monastère voisin, se proposant d’y faire pendant quelque temps pénitence ; mais bientôt les saints exemples qu’il avait sous les yeux, et les instructions qu’il recevait, le déterminèrent à faire profession. Son père, d’abord indigné de cette résolution, finit par imiter dans la suite son exemple. Quant à lui, après sept années de séjour dans cette communauté, il fut obligé de se retirer pour se soustraire à la fureur d’un faux frère jaloux de sa vertu, et irrité de ses remontrances. Il bâtit en plusieurs endroits des monastères où il s’efforçait de réunir les avantages de la solitude à ceux de la vie commune. La plus connue de ses maisons est celle de Camaldoti en Toscane, qui a donné son nom à tout l’ordre. Le S. fondateur des camaldules mourut vers l’an 1027
Le royaume des cieux souffre violence. 1° Rectifierons-nous nos inclinations perverses, si nous ne luttons contre elles, et si leur impétuosité n’est arrêtée par l’exercice habituel du renoncement et des privations ? 2° Ayons soin d’empêcher que tous ces germes de corruption ne se développent ; il en sortirait un poison qui troublerait notre tranquillité, et qui aurait bientôt les suites les plus fâcheuses. 3° On commence par céder sans scrupules à quelques tentations qui paraissent peu importantes ; mais qu’il est ordinaire de voir les petites fautes préparer la voie au crime ! Et, si l’on n’en vient pas jusqu’aux derniers excès, n’est-il au moins à craindre que l’âme ne reste enchaînée, et comme engourdie, dans un cercle d’imperfections et de défauts ?
On représente saint Romuald : – 1°) En pied, ayant un doigt sur la bouche pour exprimer son profond amour du silence ; – 2°) Maltraité par le diable ; – 3°) Portant une cellule entourée d’arbres, pour faire entendre que sa vie érémitique et la vie cénobitique sont réunies dans l’institut des Camaldules ; une pièce sans nom du cabinet des estampes, à Paris, reproduit ce sujet : autour de la figure sont diverses scènes de la vie du Saint. On y remarque celle où il voit une échelle mystérieuse, symbole de la règle bénédictine ; – 4°) Tenant en main le fouet, symbole des réformateurs d’Ordres ou de règles monastiques ; – 5°) Parlant à un seigneur agenouillé, lequel seigneur peut être soit Othon III qui pria le Saint d’accepter l’abbaye de Classe, soit saint Urséole, le doge de Venise, qu’il entraîna dans la solitude, soit tout autre grand du monde converti par lui, car il en convertit beaucoup ; – 6°) Une peinture à fresque du XVe siècle, dans un couvent d’Italie, le représente debout, près du Christ en croix. La figure est très belle. André Sacchi l’a représenté assis dans sa cellule, instruisant les religieux. Le même peintre a fait mie grande composition connue sous le titre de Moine blanc. On a donné une réduction de cette belle composition dans une Vie des Saints, dédiée au duc de Bordeaux.
Sa fête a été fixée, par Clément VIII, au 7 de février, jour auquel se fit la translation de ses reliques. Son corps était encore entier et sans corruption en 1466 ; mais des mains sacrilèges l’ayant dérobé en 1480, il tomba en poussière. On le porta en cet état dans la grande église de Fabriano. On transporta depuis un os du bras du Saint au monastère de Camaldoli. Dieu a honoré les reliques de son serviteur par un grand nombre de miracles.
L’ordre de saint Romuald, autrement des Camaldules, subsiste encore avec honneur. Il renferme les trois genres de vie, cénobites, ermites et reclus. Leur règle est celle de saint Benoît, avec quelques observances particulières. L’Ordre de saint Benoît et celui de saint Romuald ont donné, de nos jours, à l’Église deux grands Papes : le premier, Pie VII, de glorieuse mémoire ; le second, Grégoire XVI.
Nous vous supplions, Seigneur, que l’intercession du bienheureux Romuald abbé nous soit favorable à vos yeux, afin que nous obtenions par sa protection ce que nous ne pouvons obtenir par nos propres mérites. Nous vous le demandons par J.-C. N.-S. Ainsi soit-il.
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