D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.
Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
La période de l’Empire romain a été marquée par de nombreuses persécutions des chrétiens. Parmi les événements les plus marquants, les persécutions de Vienne et Lyon, sous le règne de Marc Aurèle, occupent une place particulière dans l’histoire de l’Église. Ces persécutions ont vu des figures comme saint Pothin et sainte Blandine émerger comme des symboles de courage et de foi inébranlable. Cet article se propose d’explorer leur histoire et leur héritage.
Saint Pothin : Le Premier évêque de Lyon
Saint Pothin est considéré comme le premier évêque de Lyon, nommé à ce poste vers le milieu du IIe siècle. Originaire de Grèce, il avait été envoyé en Gaule pour renforcer la communauté chrétienne naissante. À cette époque, l’Église de Lyon était principalement composée de Grecs, attirés en Gaule par le commerce entre les ports d’Asie et de Marseille.
En 177, lors de la grande persécution des chrétiens sous Marc Aurèle, saint Pothin était déjà un vieillard nonagénaire, faible et infirme. Malgré son âge avancé, il montrait un ardent désir de mourir pour sa foi. Traîné devant le juge, il subit des traitements inhumains avant d’être emprisonné. Malgré les souffrances endurées, il resta ferme dans sa foi et mourut en prison, entouré d’autres martyrs, après deux années de captivité.
Sainte Blandine est sans doute l’une des figures les plus emblématiques des martyrs de Lyon. Esclave chrétienne, elle fit preuve d’un courage extraordinaire face aux tortures infligées par ses persécuteurs.
Blandine fut soumise à diverses tortures dans le but de la faire renier sa foi. Selon les récits historiques, elle fut battue, brûlée, et exposée aux bêtes sauvages dans l’amphithéâtre. Pourtant, à chaque épreuve, elle répétait inlassablement : « Je suis chrétienne, et il ne se fait parmi nous aucun mal. » Son endurance et sa foi impressionnèrent même ses bourreaux.
Le martyr de Blandine atteint son paroxysme lorsqu’elle fut exposée aux bêtes sauvages. Miracle de sa foi ou volonté divine, elle survécut à ces épreuves, renforçant encore la foi des autres chrétiens. Finalement, elle fut attachée à un poteau et livrée aux taureaux, qui, selon les récits, refusèrent de l’attaquer. Elle fut finalement mise à mort par l’épée, devenant ainsi un symbole éternel de la résistance chrétienne.
L’Impact et l’Héritage des Martyrs de Lyon
Les persécutions de Vienne et Lyon eurent un impact profond sur la communauté chrétienne de l’époque. Les témoignages de ces martyrs renforcèrent la foi des croyants et attirèrent de nouveaux adeptes à la foi chrétienne. Les récits de leurs souffrances et de leur constance furent largement diffusés, inspirant des générations de chrétiens.
Saint Pothin est vénéré comme le fondateur de l’Église de Lyon et un modèle de leadership spirituel. Son courage face aux persécutions et sa foi inébranlable restent des exemples pour les chrétiens d’aujourd’hui. Sa tombe, située à Lyon, est devenue un lieu de pèlerinage pour les fidèles.
Sainte Blandine est célébrée comme une martyre exemplaire, dont le courage et la foi sont commémorés chaque année le 2 juin. Elle est souvent invoquée par ceux qui recherchent la force de persévérer face à l’adversité. Son histoire est un témoignage puissant de la capacité de la foi à surmonter les pires épreuves.
Conclusion
Saint Pothin et sainte Blandine incarnent la force de la foi chrétienne face à la persécution. Leur vie et leur martyre illustrent la détermination et le courage nécessaires pour rester fidèles à ses convictions, même dans les moments les plus difficiles. Leur héritage continue d’inspirer les chrétiens du monde entier, rappelant l’importance de la persévérance et de la foi inébranlable. Les martyrs de Lyon, par leur sacrifice, ont marqué l’histoire de l’Église et laissé une empreinte indélébile sur la foi chrétienne.
Courage, confiance ! 1°. Celui qui met sa confiance en Dieu, quelque faible qu’il soit, ne trouve rien de difficile, et ne se laisse décourager par aucun revers. 2°. Celui qui compte sur lui-même ou qui s’appuie sur les bras de chair, celui-là manque de force, et se trouve déconcerté par la moindre contrariété
Quel est le lieu où souffrirent les martyrs de Lyon ?
La tradition orale et tradition écrite, monuments sacrés et ruines profanes, tout dit aux Lyonnais que le lieu où souffrirent les Martyrs se trouvait au confluent du Rhône et de la Saône, dans les alentours d’Aynay.
La Lettre des deux Églises affirme que les Martyrs combattirent à l’amphithéâtre ; or, d’après Grégoire de Tours et Adon, échos de la tradition au VIe et au IXe siècle, ces Martyrs souffrirent à Althanaeum (Aynay).
La conséquence rigoureuse est que les arènes, rougies par le sang des soldats du Christ, s’étendaient dans la zone actuellement occupée par l’église d’Aynay et les rues adjacentes.
Quatre colonnes de granit, sur lesquelles repose encore l’église d’Aynay, proviennent des ruines de cet amphithéâtre.
On s’accorde à penser que ces quatre piliers, réunis deux à deux, formaient les colonnes de l’autel d’Auguste et que chacune de ces colonnes était surmontée d’une statue colossale de la victoire.
Qu’est-ce que le culte de saint Pothin ?
Le culte de saint Pothin et de ses compagnons a dû commencer peu de temps après leur martyre ; la solennité en leur honneur revêtit plus tard un caractère exceptionnel : sous le nom de fête des Merveilles, elle se célébrait avec un éclat et une pompe extraordinaires. Elle consistait en une procession faite en bateaux sur la Saône. La barque de l’évêque, escortée de quatre autres en manière d’acolytes, ouvrait la marche. Venaient ensuite les magistrats en costume officiel, les principaux habitants en habits de fête, les corporations, bannières déployées.
La procession sur l’eau passait dans les endroits marqués par les principales circonstances du combat des Martyrs. Ainsi, elle partait de l’église de Vaize, parce que dans ce faubourg écarté furent découverts les martyrs Alexandre et Epipode ; arrivée au pont de la Saône, les barques passaient les unes après les autres, sons l’arche la plus voisine de Saint-Nizier, et cette arche s’appelait la Merveilleuse. En même temps, on entonnait le Laudate Dominum pour saluer l’oratoire du bienheureux Pothin. À la hauteur d’Aynay, tout le monde descendait à terre, et la procession se dirigeait vers l’église abbatiale. Entrés dans le sanctuaire, tous les membres du clergé appliquaient leurs lèvres sur la pierre dite de saint Pothin : cette pierre, d’après la tradition, venait du cachot où le saint pontife avait expiré pour Jésus-Christ. Aynay était donc la deuxième station. La troisième était à l’église Saint-Nizier, primitivement des Apôtres. On y revenait par terre. Une messe solennelle célébrée dans cette église, qui avait reçu les cendres des Martyrs miraculeusement rendues par le Rhône, couronnait la solennité religieuse.
Il est aisé de voir que, comme nous suivons le chemin douloureux de Jésus-Christ, en faisant le Chemin de la Croix, ainsi les ancêtres des Lyonnais suivaient la voie triomphale parcourue par leurs Martyrs, en s’arrêtant dans les principaux endroits marqués par les circonstances du combat. Quant au sens général de la procession, il est facile à saisir : ce voyage sur l’eau se faisait en mémoire du miracle par lequel les eaux du Rhône rendirent les reliques des Saints.
Nous avons parlé de la fête des Merveilles au passé, car on ne la célèbre plus depuis le milieu du XVe siècle ; sans qu’on puisse préciser la date de sa suppression, laquelle fut amenée à cause des abus qui avec les temps s’y introduisirent, on peut bien moins encore préciser l’époque où elle a commencé.
Quelles sont les reliques des martyrs de Lyon ?
Plusieurs pensent que les corps de nos saints Martyrs furent brûlés dans un ustrinum, dont, au XVIe siècle, on trouva des vestiges en fouillant le sol pour asseoir les fondations d’une maison de la place de Bellecour. L’ustrioum, qui, d’après les lois romaines, ne pouvait être placé qu’à l’extérieur d’une ville, servait à consumer les corps des défunts, principalement ceux des gens pauvres qui ne pouvaient faire les frais d’un bûcher. Celui dont nous parlons se trouvait peu éloigné du confluent de nos deux rivières, où, d’après saint Grégoire de Tours, les païens jetèrent les cendres des Martyrs.
L’église Saint-Leu d’Amiens possède un gros os de sainte Blandine, encadré derrière l’autel.
Saint Pothin et Sainte Blandine : Martyrs de Lyon
Les Martyrs de Lyon, ✞ 177.
Présentation
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Pensée
Que ferions-nous dans les grandes épreuves, nous qui manquons de fidélité dans les plus petites occasions ? Ce qui achève de nous confondre, c’est que les Saints, qui étaient sujets aux mêmes passions et aux mêmes misères que nous, n’ont rien fait que nous ne puissions faire.
Pratique
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Priez
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