Nicolas Iᵉʳ était romain de naissance, son père se nommait Théodore. Après la mort de Benoît III (855-858), il fut élu avec une unanimité de suffrages admirable par le clergé ; on le tira par force de la basilique du prince des Apôtres, on l’entraîna dans l’église patriarcale de Latran, et on le proclama Pontife romain, l’an 858. Il avait pratiqué la piété et toutes les vertus dès son bas âge.
Serge II le fit sous-diacre de l’Église romaine ; Léon IV le créa diacre ; enfin, il fut d’un grand secours à Benoît III dans le gouvernement de l’Église universelle. Il existe un grand nombre de lettres écrites par lui, dans lesquelles il redresse ceux qui s’égarent, rabaisse les superbes, et relève les opprimés, évêques, rois, empereurs, il contint tout le monde dans le devoir. Il brisa la résistance opiniâtre de Jean, archevêque de Ravenne ; il reprit fortement Hincmar, archevêque de Reims, de l’injuste déposition de Rhotad, évêque de Soissons, cassa la sentence qu’il avait portée avec le concile de Senlis, et réintégra l’évêque dans sa dignité et dans son siège. Il fit revenir à la raison, par une menace d’anathème, le roi Lothaire qui avait répudié sa légitime épouse Teutberge, pour épouser Waldrade, sa concubine. Il réprouva l’élection de Photius qui était laïque, et rétablit sur son siège le patriarche Ignace. II défendit si bien les droits de l’Église romaine, que ses lettres sont regardées comme autant d’ouvrages avancés qui protègent le Siège apostolique.
Il ne borna pas ses soins aux affaires intérieures de l’Église, il s’occupa de la conversion des infidèles ; il amena à Jésus-Christ et rattacha à l’Église romaine la nation très-nombreuse des Bulgares, malgré les grincements de dents d’un empereur schismatique. En même temps, il était très assidu à ses devoirs particuliers de piété ; il se fit donner les noms de tous les indigents afin de pouvoir les mieux secourir. II répara et orna les églises de Rome, en particulier la basilique de Latran. Enfin, il passa de la terre au ciel au commencement de la dixième année de son pontificat (13 novembre 867), et fut enseveli au Vatican.
Combien le pécheur est à plaindre ! Quel bonheur que sa conversion ! 1° Autant le péché dégrade la nature humaine devenue esclave du vice, autant une sincère conversion fait éclater le pouvoir qu’à la grâce de la rétablir dans l’état dont elle était déchue. 2° Pour comprendre jusqu’à quel point l’image de Dieu est défigurée dans l’homme par le péché, il surfit de considérer le désordre qui règne dans ses facultés spirituelles, son entendement et sa volonté, qui, dans la création, portaient l’empreinte de la ressemblance divine. 3° L’homme n’a pas seulement à se plaindre de la révolte des animaux et des autres créatures, ainsi que de celle de son corps, qui est lié en proie à la maladie et à la mort : tout en lui n’est que ténèbres, à la faveur desquelles les passions rebelles s’efforcent d’usurper l’empire sur la raison et sur la vertu.
Ô saint Nicolas Iᵉʳ, toi qui as guidé l’Église avec force et compassion, intercède pour nous afin que nous restions fermes dans la foi et la charité.
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