D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.
Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Saint Jean Gualbert naquit à Florence, vers le commencement du XIe siècle. Il fut élevé avec soin dans les maximes de la piété et de la connaissance des lettres ; mais à peine fut-il entré dans le monde, qu’il en prit l’esprit avec le goût de ses vanités. L’amour des plaisirs l’emporta tellement, que ce qui lui avait paru criminel ne lui offrit plus rien que de légitime et d’innocent. Il s’imagina que la dissipation et le faste devaient être un privilège de sa naissance. Enfin, il était perdu, sans ressource, si Dieu n’eût ménagé les circonstances pour lui ouvrir les yeux, et le tirer de l’état déplorable où il était réduit. Un jour de vendredi saint, il rencontra dans un chemin le meurtrier de son frère, et, plein des idées de vengeance qu’il nourrissait depuis longtemps, il se préparait à le percer de son épée, lorsque le malheureux, se jetant à terre, les bras en croix, le conjure par la passion de Jésus-Christ de ne pas lui ôter la vie. Gualbert, qui avait toujours conservé quelque reste de foi, ne peut résister à un spectacle si attendrissant : il pardonne à son ennemi, et, se dirigeant vers l’église d’une abbaye voisine, il se jette lui-même au pied d’un crucifix. Changé tout à coup en un homme nouveau, il prit l’habit de Saint-Benoît, et devint un religieux si fervent, qu’à la mort de l’abbé tous les suffrages se réunirent sur lui, mais il ne consentit jamais à accepter. Il se retira à Vallombreuse, qui devint le berceau d’un nouvel ordre, où la règle de Saint-Benoît est suivie dans toute sa rigueur. Il mourut l’an 1073.
C’est par le pardon des injures que la religion catholique montre particulièrement sa grandeur, sa beauté et sa force dans le cœur du fidèle. 1° Comment pouvoir haïr un homme qui est notre frère à tant de titres ? Fils du même père, Dieu ; membre du même chef, Jésus-Christ ? 2° Le Sauveur ne nous demande pas seulement grâce pour notre frère ; mais il nous intéresse à la lui accorder, en nous promettant qu’il nous pardonnera comme nous pardonnons aux autres.
On le représente souvent au moment qui décida de sa conversion, c’est-à-dire l’épée à la main et prêt à percer un homme qui lui demande grâce ; d’autres fois portant sur sa main une église ou un ermitage, parce qu’il établit la Congrégation bénédictine de Vallombreuse.
Nous vous supplions, Seigneur, que l’intercession du bienheureux abbé Jean nous soit propice, afin que nous obtenions, par ses suffrages, ce que nous ne saurions obtenir de nous-mêmes. Par J.-C. N.-S. Ainsi soit-il.
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