D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.
Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.
Saint Germain naquit à Auxerre, vers l’an 380, de parents distingués par leur noblesse. Après avoir fait ses premières études dans les Gaules, il alla étudier à Rome l’éloquence et le droit civil. Il épousa une femme de qualité, et l’empereur Honorius, ayant eu connaissance de son mérite, l’éleva à des places fort honorables. Il n’avait point de vices grossiers ; mais toute sa religion se bornait à observer ce que dictent les principes de la probité naturelle. Ses vertus étaient donc purement humaines. Il ne connaissait point cet esprit d’humilité, de mortification et de prière qui est la base du christianisme. Il aimait passionnément la chasse. Cependant, connaitre à saint Amateur qu’il mourrait bientôt et qu’il lui destinait Germain pour successeur. En effet, saint Amateur l’appela et lui donna la tonsure. Après la mort de saint Amateur, les vœux du clergé et du peuple se réunirent en faveur de Germain, qui fut sacré par les évêques de la province, et qui, après son sacre, ne fut plus le même homme qu’auparavant. Il renonça aux vanités du monde. Il vécut avec sa femme comme avec sa sœur, distribua ses biens aux pauvres et à l’Église, et embrassa les austérités de la pénitence. Son épiscopat dura trente ans. À de grandes vertus, il joignit un zèle ardent pour la gloire du Seigneur. Il mourut en 448.
Vanité des vanités ! 1°. Le mondain a beau vanter ses honneurs, ses plaisirs, ses richesses ; de pareils biens, si toutefois ils en méritent le nom, ne peuvent satisfaire ses désirs ; souvent même, ils n’atteignent qui, sous une belle apparence jusqu’à son cœur, cache une plaie douloureuse, et qu’un chagrin interne, semblable à un ver rongeur, déchire cruellement. 2° ils perdent au moins leur charme à l’heure de la mort ;ils paraissent alors comme un songe qui a passé en un moment ;mais ils laissent après eux un aiguillon qui pénètre l’esprit de frayeur et de désespoir, qui remplit toute entière l’âme de confusion et qui la jette dans des alarmes accablantes.
Dans les images de saint Germain, on voit près de lui un âne abattu et relevant la tête en le regardant. Voici le fait auquel cela fait allusion. Saint Germain, voulant intercéder pour les Bretons insurgés, était venu, monté sur un âne, à Ravenne pour demander leur grâce à l’impératrice Placidie. Placidie, apprenant que la monture du Saint venait de mourir, avait voulu lui faire cadeau d’un cheval pour la remplacer. « Que l’on me montre mon âme », avait répondu saint Germain, car la bête qui m’a conduit ici me ramènera. Voyant le cadavre de l’animal, il lui dit : lève-toi et reporte-moi au logis. Obéissant à cet ordre, la bête s’était relevée et avait reçu l’évêque sur son dos pour le reconduire à sa demeure. Il y a là une nouvelle preuve de l’humilité du saint évêque, car il avait été un grand chef gaulois, et il savait parfaitement manier un cheval. On voit, dans l’église actuelle de Saint-Germain, près Troyes, une verrière qui rappelle la vie du glorieux saint Germain.
O Dieu qui êtes la lumière des fidèles et le pasteur des âmes, et qui avez donné à votre Église le bienheureux Germain, afin qu’il distribuât à vos brebis le pain de la parole, et qu’il les format par ses exemples : accordez-nous, par son intercession, la grâce de conserver la foi qu’il a prêchée, et de suivre la route dans laquelle il a marché. Par J.-C.N.-S. Ainsi soit-il.
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