Chalon-sur-Saône, ville empreinte d’une riche tradition catholique, abrite une figure sainte vénérée depuis des siècles : saint Flavius, évêque d’Autun. Son existence, marquée par une profonde spiritualité et des actes de dévotion, continue d’inspirer et de guider les fidèles de la région et les pèlerins venus de loin. Dans cet article, nous plongeons dans la vie et l’héritage de saint Flavius, explorant son importance dans la tradition catholique, sa sainteté reconnue et son impact sur la communauté de Chalon-sur-Saône.
Saint Flavius, une figure vénérée de l’Église catholique, a vécu au IVe siècle dans ce qui est aujourd’hui la France. Son parcours de vie est jalonné de récits, de miracles et de dévotion, témoignant de sa proximité avec Dieu et son engagement envers les enseignements du Christ.
Issu d’une famille humble, Flavius a montré dès son plus jeune âge une profonde piété et un désir ardent de servir Dieu. Après avoir embrassé la vie religieuse, il fut consacré évêque d’Autun, où il consacra sa vie à guider et à enseigner les fidèles de sa communauté.
Chalon-sur-Saône, imprégnée de la tradition catholique, entretient un lien étroit avec saint Flavius, dont la sainteté a touché les cœurs des habitants de la région depuis des siècles. Sa présence spirituelle se ressent à travers les églises, les sanctuaires et les monuments érigés en son honneur dans la ville.
Les fidèles de Chalon-sur-Saône trouvent réconfort et inspiration dans la vie et les enseignements de saint Flavius, dont l’exemple de foi et de dévotion continue de les guider sur le chemin de la sainteté.
La vénération de saint Flavius est célébrée à travers des cérémonies liturgiques, des processions et des pèlerinages dédiés à son honneur. Chaque année, des fidèles se rassemblent pour honorer ce saint patron, priant pour son intercession et cherchant sa guidance dans leur vie spirituelle.
Les récits de miracles attribués à saint Flavius renforcent la foi des dévots et témoignent de sa proximité avec Dieu. Sa tombe ou les reliques qui lui sont associées sont des lieux de pèlerinage sacrés, attirant les fidèles en quête de consolation et de miracles.
Saint Flavius d’Autun demeure un modèle de foi catholique et de dévotion pour les habitants de Chalon-sur-Saône et au-delà. Son héritage spirituel continue d’inspirer les fidèles et de les guider sur le chemin de la sainteté. Que la mémoire de saint Flavius soit éternellement bénie, et que son exemple continue d’illuminer les cœurs des fidèles en quête de vérité et de grâce dans leur vie catholique.
Excellents avis de saint Remi au roi Clovis, avis qui peuvent encore servir à bien d’autres ! « Choisissez des personnes sages pour votre conseil, et ce sera le moyen de rendre votre règne glorieux. Respectez le clergé. Soyez le père et le protecteur de votre peuple. Allégez, autant qu’il vous sera possible, le fardeau des impôts que les besoins de l’État rendent quelquefois nécessaires. Consolez et soulagez les pauvres, nourrissez les orphelins, défendez les veuves, ne souffrez point d’exactions. Que la porte de votre palais soit toujours ouverte, afin que chacun de vos sujets puisse aller réclamer votre justice »…..
Saint Flavius fonda ou du moins restaura l’abbaye de Saint-Pierre, en 584. Comme ce monastère tient une grande place dans les annales de Chalon, il convient d’en retracer brièvement l’histoire.
L’abbaye de Saint-Pierre était placée sur une éminence, au nord de la ville, dans un lieu où un saint ermite avait élevé un oratoire près du cimetière public.
Détruite par les Sarrasins, l’évêque Gilbold la rétablit en 887, sous la Règle de Saint-Benoît, et y choisit sa sépulture et celle des chanoines. Elle fut fort endommagée par le feu du ciel, le 29 août 961. Riche et superbe en ses bâtiments, elle était comme une forteresse entourée de murs et de fossés. L’abbé de Saint-Pierre avait reçu de Clément V le droit de porter la crosse et la mitre. Les évêques de Chalon, à leur première entrée, étaient défrayés à l’abbaye pendant un jour et une nuit ; mais l’abbé les obligeait à jurer la conservation des privilèges et exemptions du monastère.
Pillée par les Calvinistes, en 1562, elle fut, l’année suivante, changée en citadelle, par ordre de Charles IX. Les moines dispersés, ayant refusé le château de Germoles, dans la crainte d’y être insultés par les Huguenots, se réunirent en la commanderie de Saint-Antoine, dont la maison leur fut adjugée par le roi. Mais sur l’opposition des Antonins, ils se retirèrent chez les Carmes. Après avoir tenté en vain de s’unir au Chapitre de Saint-Vincent, ils bâtirent une église qui fut consacrée par Pontus de Thyard.
Cette abbaye fut unie à la congrégation de Saint-Maur, en 1662, sous l’abbé Claude Espiard. Tous les religieux étaient nobles ; ils avaient leur noviciat à Chapèze. Les Bénédictins, en 1692, jetèrent les fondements d’une nouvelle basilique, dédiée le 29 août 1713, par Mgr François Madot. Elle sert aujourd’hui d’église paroissiale.
Saint Flavius mourut avant la fin du VIe siècle, et fut inhumé dans l’église de Saint-Pierre. Relevé de terre par l’évêque Gilbold, il fut canonisé par Jean VIII, en 879. Son chef, que l’on conservait à l’abbaye dans un reliquaire d’argent, fut profané et pillé par les Huguenots. Ces malheureux iconoclastes enlevèrent aussi le chef de saint Loup, que l’on a retrouvé depuis, dix châsses magnifiques où étaient les corps saints, les statues de Notre-Dame, de saint Jean-Baptiste, de saint Jacques et de saint Loup, placées aux piliers qui soutenaient la voûte du chœur, et toutes couvertes d’or fin et d’azur.
On trouve dans plusieurs anciens missels de France, et dans quelques missels autunois manuscrits ou imprimés, antérieurs au XVIIe siècle, une hymne composée par saint Flavius de Chalon, pour le lavement des pieds, le jeudi saint.
Seigneur, qui as fait de Saint Flavius un pasteur fidèle et un guide plein de sagesse pour Ton peuple, accorde-nous, par son intercession, la grâce de servir avec justice et humilité. Aide-nous à suivre son exemple de dévouement et à chercher Ta volonté en toutes choses. Par Jésus-Christ, notre Seigneur. Amen.
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