Né en 1002, saint Édouard, troisième du nom, est un personnage central de l’histoire anglaise et religieuse. Sa naissance survint dans un contexte tumultueux, avec l’Angleterre dévastée par les invasions danoises. Pour protéger le jeune prince, ses parents le mirent en sécurité en Normandie, loin des ravages qui secouaient son pays natal. C’est dans ce refuge qu’Édouard grandit, se distinguant par une piété exceptionnelle qui lui valut le surnom d’« ange de la cour ». Sa jeunesse fut marquée par un profond dévouement à Dieu, qualité qui allait façonner son règne et son héritage.
À l’âge adulte, Édouard monta sur le trône de son père dans un pays en proie au chaos. L’irruption des Danois avait laissé l’Angleterre dans un état de désordre religieux et politique profond. Édouard, avec une sagesse remarquable, entreprit la tâche ardue de restaurer l’ordre. Ses réformes et ses lois, empreintes de sagesse et de justice, ont eu un impact durable, étant encore considérées comme des pierres angulaires du droit britannique moderne.
Le roi Édouard se lança dans une unique campagne militaire, visant à restaurer Malcolm, roi d’Écosse, sur son trône. Cette guerre se termina par une victoire éclatante, consolidant ainsi la paix et la stabilité dans la région. Ce succès militaire fut accompagné d’un engagement sincère à améliorer le bien-être de son peuple, consolidant son règne comme une période de prospérité et de paix.
Édouard avait fait vœu de chasteté, ce qui, à l’époque, suscita des interrogations sur son statut matrimonial. Cependant, pour satisfaire les désirs de son peuple tout en respectant son vœu, il épousa Édith, la fille d’un seigneur anglais, qui accepta de vivre dans la continence. Cette décision reflète la manière dont Édouard harmonisa ses obligations royales avec ses engagements spirituels, démontrant une vie consacrée à la fois à Dieu et au service de son peuple.
Ses vertus et son dévouement ne restèrent pas sans récompense. Édouard reçut de nombreuses faveurs célestes, dont des miracles qui témoignaient de sa sainteté. Il fit construire la célèbre abbaye de Westminster, en échange de son vœu de visiter les tombeaux des saints Apôtres, marquant ainsi son engagement envers Dieu et son désir de contribuer à la grandeur spirituelle de son royaume.
Saint Édouard le Confesseur mourut en 1066, laissant derrière lui un héritage de foi, de justice et de réforme. Son règne fut une période de stabilisation et de prospérité pour l’Angleterre, et sa vie demeura un modèle de sainteté et de dévotion. Vénéré comme saint par l’Église, il est reconnu pour avoir été un souverain dont les actions étaient guidées par une profonde spiritualité et un véritable amour pour son peuple.
Saint Édouard le Confesseur demeure une figure emblématique de la sainteté royale. Sa capacité à allier les responsabilités de gouvernance avec une vie de dévotion intense et de réforme a laissé une empreinte indélébile dans l’histoire. Son exemple continue d’inspirer les chrétiens et les dirigeants, soulignant l’importance de la foi, de la justice, et du service désintéressé.
Saint Edouard est représenté, tantôt donnant l’aumône à un lépreux ou le guérissant ; tantôt portant un pauvre malade sur ses épaules.
La vertu triomphe partout, mais avec plus d’éclat sur le trône. 1° Le défaut de piété ne peut être attribué aux circonstances de l’état. D’ailleurs, que les circonstances changent, et l’on verra que les personnes qui y cherchaient une excuse seront toujours les mêmes. On ne doit donc s’en prendre qu’à ses passions et à sa lâcheté. 2° Lorsqu’on est véritablement pénétré de l’esprit du christianisme, on ne craint pas les difficultés ; on s’en fait même des moyens de sanctification, parce qu’avec l’aide de la grâce, il n’y a pas de vertu qu’on ne puisse pratiquer.
Après sa mort, les miracles qui se firent sur son tombeau contribuèrent beaucoup à l’établissement de son culte. Des aveugles y recouvrèrent la vue, quelques paralytiques y furent guéris, et des malades y furent délivrés de la fièvre quarte, dont ils étaient tourmentés. Guillaume le Conquérant, qui monta sur le trône d’Angleterre en 1066, fit renfermer son corps dans un cercueil magnifique qui, à son tour, fut placé dans une châsse d’or et d’argent. Trente-six ans après la mort du Saint, en 1102, son corps fut levé de terre par l’évêque de Rochester, qui le trouva entier, flexible et sans corruption, avec ses habits, qui paraissaient encore tout neufs.
Le bienheureux Edouard fut canonisé, en 1161, par Alexandre III, et sa fête fut marquée au 5 janvier. Deux ans après, saint Thomas, archevêque de Cantorbéry, en fit une translation plus solennelle, à laquelle le roi Henri II assista, accompagné de quatorze évêques, de cinq abbés et de toute sa noblesse. Ce prince porta ce saint dépôt sur ses propres épaules dans tout le cloitre de l’abbaye de Westminster. Cette translation se fit le 13 octobre, jour auquel on a, depuis, célébré sa principale fête. Le concile national d’Oxford, tenu en 1222, ordonna qu’elle serait d’obligation en Angleterre.
O Dieu, qui avez accordé au bienheureux roi Edouard la couronne de la gloire éternelle ; faites- nous l’honorer ici-bas de telle sorte, que nous méritions de régner avec lui dans les cieux. Par Jésus-Christ Notre-Seigneur. Ainsi soit-il.
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