La Vie des Saints

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D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.

Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

La Vie des Saints Webp
Saint Ephrem - La Vie des Saints
Diacre et Docteur de l'Église
9 juillet
À Edesse, naissance au ciel de Éphrem le Syriaque, diacre et docteur de l’Église. ✞ 373.
Saint Pantène - Docteur & Apôtre des Indes - La Vie des Saints
Docteur de l'Église et apôtre des Indes
7 juillet
À Alexandrie, la naissance au ciel de saint Pantène, homme apostolique et doué d’une sagesse universelle. Il avait tant de zèle et d’amour pour la parole de Dieu, que dans l’ardeur de sa foi et de son dévouement, il s’en alla prêcher l’Évangile aux dernières extrémités de l’Orient, après quoi il revint à Alexandrie, où il mourut en paix sous l’empire d’Antonius Caracalla. ✞ 214.
Saint Prosper d'Aquitaine
D'Aquitaine, docteur de l'Église
25 juin
À Riez, en Provence, saint Prosper d’Aquitaine, docteur de l’Église, célèbre par sa science et sa piété, qui combattit courageusement contre les Pélagiens pour la foi catholique. ✞ Ve s.
Saint Basile le Grand
Archevêque de Césarée,
14 juin
À Césarée, saint Basile, évêque, qui, jeta un merveilleux éclat par sa science, par sa sagesse et défendit l’Église contre les Ariens. ✞ Vers 379.
saint Cyrille d'Alexandrie
Évêque d'Alexandrie
28 janvier
A Alexandrie, saint Cyrille, évêque de ce siège, défenseur très illustre de la foi catholique, qui se reposa en paix aussi par sa sainteté que par sa science. ✞ 445
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Évêque et Docteur de l'Église
28 août
À Hippone, en Afrique, la naissance au ciel de saint Augustin, évêque le très-excellent docteur de l’Église. Ayant été converti à la foi catholique et baptisé par saint Ambroise, il devint le plus invincible défenseur de cette même foi contre les Manichéens et les autres hérétiques. Après avoir rendu à l’Église une multitude d’autres importants services, il alla au ciel recevoir la récompense qui lui était réservée. Ses reliques furent d’abord portées d’Hippone en Sardaigne, pour les sauver des mains des barbares ; dans la suite, Luitprand, roi des Lombards, les transféra à Pavie, où on leur donna une sépulture honorable. ✞ 430.

Les Docteurs de l'Église

On nomme ainsi les auteurs chrétiens, soit grecs, soit latins, qui ont traité des matières de religion pendant les six premiers siècles de l’Église ; ceux qui ont vécu depuis le septième sont simplement nommés écrivains ecclésiastiques.

C’est une grande question entre les catholiques et les protestants de savoir quelle déférence l’on doit avoir pour le sentiment des Pères de l’Église. Comme, suivant la croyance des premiers, Dieu n’a pas voulu que la vraie doctrine de Jésus-Christ et des apôtres nous fût transmise par l’Écriture seule sans le secours de la tradition, ils ont le plus grand respect pour les docteurs qui, de siècle en siècle, ont été chargés d’enseigner cette doctrine aux fidèles ; ils les regardent comme des témoins non suspects de ce qui a toujours été cru et professé dans l’Église de Jésus-Christ.

Les protestants, au contraire, qui soutiennent qu’en matière de foi nous ne devons point avoir d’autre guide que le texte des livres saints, se sont trouvés intéressés à décréditer, autant qu’ils l’ont pu, les dépositaires de la tradition ; aussi n’ont-ils rien omis pour déprimer et pour noircir les Pères de l’Église ; ils en ont censuré les talents, la conduite, la doctrine, soit en fait de dogme, soit en fait de morale.

En matière de dogme ou de morale, le sentiment de quelques Pères, en petit nombre, ne fait pas règle ; on n’est pas obligé de le suivre, et jamais aucun catholique ne s’y est astreint. Mais lorsque ce sentiment est unanime, ou du moins soutenu par le très-grand nombre des Pères y non seulement pendant un temps, mais pendant plusieurs siècles, non seulement dans une contrée de la chrétienté, mais dans les églises les plus éloignées les unes des autres ; alors ce sentiment fait tradition, il est censé être la croyance commune de l’Église universelle, par conséquent dogme de foi. Ainsi l’a entendu le concile de Trente, lorsqu’il a défendu de donner à l’Écriture sainte un sens contraire au sentiment unanime des Pères.