La Vie des Saints

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D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.

Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

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À quand remonte le culte des images ?

Le culte des images remonte à la plus haute antiquité et répond à un besoin de notre nature.

Le culte des images est aussi ancien que le christianisme (S.Bas.), comme on le voit dans les catacombes, où l’on trouve des images de Notre-Seigneur, de la Sainte-Vierge avec l’enfant Jésus, des scènes de l’Ancien et du Nouveau Testament, surtout celles qui au milieu des persécutions rappelaient la puissance de Dieu et la résurrection future. (La résurrection de Lazare, Daniel dans la fosse aux lions, les trois jeunes gens dans la fournaise, etc.). Le culte des images se répandit avec le christianisme ; les crucifix, les statues des saints décoraient non seulement les églises, mais les forums et les voies publiques (Eus.). Ce culte trouva de violents adversaires dans quelques empereurs d’Orient (Léon III en l’an 726 et d’autres) qui firent brûler et briser les statues, badigeonner les images dans les églises, et martyriser les défenseurs de cette tradition ; ils portent le nom d’iconoclastes (briseurs d’images). Mais le concile de Nicée de 787 déclara que l’idolâtrie seule est défendue et que le culte des images est licite. Le culte répond parfaitement à un besoin de la nature humaine : nous honorons le portrait de nos parents, de nos amis, des hommes illustres, et la Providence divine veut que l’homme recouvre par les choses sensibles la félicité éternelle qu’elles lui ont fait perdre. Le culte des images était, il est vrai, sévèrement interdit aux Juifs (Exode XX, 4), parce que les Juifs étaient d’une nature très sensuelle, très portée à l’idolâtrie et que le Fils de Dieu ne s’était pas encore fait homme. Néanmoins, il y avait deux chérubins sur l’arche d’alliance dans le saint des saints, et Moïse éleva dans le désert un serpent d’airain, dont l’aspect guérissait les Israélites malades des morsures de serpent. (Nomb. XXI, 8).

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Que représentent les images religieuses ?

Les images religieuses sont celles qui représentent le Christ, les saints ou des vérités religieuses.

Le Christ est généralement représenté d’après un type uniforme ; figure à la fois douce et sévère, cheveux longs, et une barbe moyenne ; souvent il a le Sacré-Cœur sur la poitrine. Marie est représentée comme N. D. de Bon Secours avec l’Enfant-Jésus sur les bras, comme N. D . des Douleurs (Pieta) avec le corps de Jésus mort sur les genoux, comme N. D . de l’Immaculée-Conception sans l’Enfant-Jésus, revêtue de blanc et de bleu, comme Reine du ciel (Apoc. XII, 1), revêtue d’or, debout sur la lune et couronnée d’étoiles. Les images des saints se reconnaissent à l’auréole : (ces effluves de lumière se montrèrent chez beaucoup de saints déjà de leur vivant : tels Moïse, S. Etienne et au-dessus d’eux le Christ à la Transfiguration). Les saints ont aussi leurs symboles caractéristiques qui indiquent leurs fonctions (tels les ornements sacerdotaux chez les papes, les pontifes), leurs vertus (le lys indique la pureté ; un livre, la science ; un cœur enflammé, la charité ; une palme, l’héroïsme ; l’olivier, la douceur) et les instruments de supplice de leur martyre (glaive, flèches, roue). S. Pierre porte des clefs. Les 4 évangélistes tirent leurs symboles du commencement de leurs évangiles : S. Matthieu a auprès de lui un homme, parce qu’il commence par la généalogie humaine du Christ ; S. Marc, un lion, parce qu’il commence par la prédication de Jean, la voix dans le désert ; S. Luc, un bœuf, car il commence par le sacrifice de Zacharie dans le temple ; S. Jean, un aigle à cause de la sublimité du début : Au commencement était le Verbe… ; sa doctrine plane comme l’aigle. D’autres images symbolisent des dogmes, comme la Ste Trinité, le Purgatoire, etc., ou bien représentent des scènes bibliques. (L’Annonciation, le baptême du Christ, l’institution du S. Sacrement, etc. ). Les trois personnes divines sont représentées d’après leurs apparitions (le Père comme un vieillard assis sur un trône, etc.) ; il est impossible de représenter Dieu en lui-même, les images ne doivent donc que symboliser des perfections et rendre sensibles des actes. (Cat. rom.).

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Ces images sont-elles miraculeuses ?

Certaines images sont appelées miraculeuses.

Il y a des images miraculeuses de la Vierge en beaucoup de lieux de pèlerinage. Plus d’une de ces images a été miraculeusement préservée de la destruction, d’un incendie p. ex., ou bien c’est devant elles qu’ont eu lieu des guérisons. Dieu opère ces miracles pour proclamer la divinité de l’Église, et quoi qu’on puisse penser de chacun d’eux en détail, ce serait presque une impiété, de le nier tous en principe ; en effet le S. Siège contrôle sévèrement ces faits surnaturels et ne couronne officiellement une image qu’après des preuves péremptoires. La plus véritable de toutes les images est la Croix du Sauveur. Nos églises, nos autels, nos cimetières sont tous ornés de la croix ; les sacrements ne sont jamais administrés, la sainte Messe jamais célébrée sans la présence de la croix, tant est grande la vénération de l’Église pour ce signe du salut. La croix resplendit sur les couronnes des princes, sur la poitrine des citoyens distingués par une décoration ; elle se dresse dans les campagnes, au bord des routes, pour la consolation du voyageur et de l’agriculteur qui baigne son champ de la sueur de son front. La croix est la signature du pauvre ignorant incapable d’écrire, elle est le dernier objet que le mourant serre dans ses mains et emporte dans la tombe : elle doit orner l’appartement de tous les chrétiens, et c’est un mauvais signe quand on n’y rencontre que des images profanes.

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En quoi consiste le culte des images ?

Le culte des images consiste à en orner ses appartements, à prier, à se découvrir devant elles, à les décorer ou à en faire le but d’un pèlerinage.

Le culte que nous rendons aux images ne se rapporte pas à l’image matérielle, mais à la personne, le Christ ou les saints, qu’elles représentent. À l’aspect de la croix, nous adorons celui qui y est mort pour nous. Nous n’honorons donc pas la matière, mais la personne (2e Conc. de Nicée) ; il en est ainsi des images de César : quiconque les insulte est censé avoir insulté César lui-même. Nous baisons les S. Évangiles pour honorer la parole du Sauveur, sans égard au luxe ou à la simplicité typographique ; si pour une raison ou une autre le texte disparaissait, le livre cesserait de recevoir nos hommages ? Il en est de même des images des saints. Ce culte n’est pas une adoration. Quand nous embrassons nos parents ou nos enfants, nous n’avons d’autre but que de manifester l’affection de notre cœur ; le culte des images n’a pour but que de témoigner notre amour pour les saints. Lors même que nous allumons des cierges ou brûlons de l’encens devant elles, nous ne voulons symboliser que le feu du S. Esprit et le parfum des vertus des saints. (S. Germ.). Ce n’est pas de l’image matérielle que nous attendons du secours, mais de Dieu par l’intercession des saints : nous catholiques, nous sommes loin de penser, comme les païens, que les images possèdent une vertu propre et d’y mettre notre confiance. De même Moïse ne mettait pas sa confiance dans sa verge, mais en la toute-puissance de Dieu qui lui commandait de s’en servir.

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Le culte des images procure-t-il des grâces ?

Le culte des images est salutaire ; il nous procure des grâces, souvent extraordinaires ; elles nous aident à écarter les distractions et à nous exciter au bien.

Les images de Dieu et de ses amis, dit S. Jean Dam., répandent la grâce du S. Esprit ; et le démon est chassé de tous les lieux où l’on érige une croix. (S. Ambr.). Plus d’une âme abîmée dans le vice a été touchée et s’est convertie à l’aspect d’une image : telle Ste Marie l’Égyptienne, et les saints surtout à l’agonie, ont aimé à fixer leurs regards sur une image sainte. Les images saintes préservent des distractions ; elles sont comme une échelle qui nous rend l’ascension du ciel plus facile (Alb. Stoltz) ; et puisqu’on prie mieux devant les images, ces prières sont plus efficaces, comme le montrent les nombreux ex voto des pèlerinages. Les images sont un enseignement, une leçon de choses, pour le dogme et pour la morale que nous devons imiter chez les saints, dont ces images sont comme une biographie (S. Germ.) ; les images enseignent même plus efficacement que les paroles. Ce qui frappe les yeux, disait déjà Horace (Art. poétique) émeut plus profondément que les paroles. Pour le peuple, les images remplacent le livre (S. Grég. Gr.) ; c’est pourquoi au Moyen-âge, avant l’invention de l’imprimerie, les images étaient très répandues : de cette époque datent les crèches et les chemins de croix. Les tableaux que les fidèles trouvent dans les églises sont comme un résumé en images de la doctrine chrétienne.

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Culte des images

Saint Luc l'Évangéliste by Theophilia

Sommaire

Le culte des images consiste à en orner ses appartements, à prier, à se découvrir devant elles, à les décorer ou à en faire le but d’un pèlerinage.

Le culte que nous rendons aux images ne se rapporte pas à l’image matérielle, mais à la personne, le Christ ou les saints, qu’elles représentent. À l’aspect de la croix, nous adorons celui qui y est mort pour nous. Nous n’honorons donc pas la matière, mais la personne (2e Conc. de Nicée) ; il en est ainsi des images de César : quiconque les insulte est censé avoir insulté César lui-même. Nous baisons les S. Évangiles pour honorer la parole du Sauveur, sans égard au luxe ou à la simplicité typographique ; si pour une raison ou une autre le texte disparaissait, le livre cesserait de recevoir nos hommages ? Il en est de même des images des saints. Ce culte n’est pas une adoration. Quand nous embrassons nos parents ou nos enfants, nous n’avons d’autre but que de manifester l’affection de notre cœur le culte des images n’a pour but que de témoigner notre amour pour les saints. Lors même que nous allumons des cierges ou brûlons de l’encens devant elles, nous ne voulons symboliser que le feu du S. Esprit et le parfum des vertus des saints. (S. Germ.). Ce n’est pas de l’image matérielle que nous attendons du secours, mais de Dieu par l’intercession des saints : nous catholiques, nous sommes loin de penser, comme les païens, que les images possèdent une vertu propre et d’y mettre notre confiance. De même Moïse ne mettait pas sa confiance dans sa verge, mais en la toute-puissance de Dieu qui lui commandait de s’en servir.