La Vie des Saints

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D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.

Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

La Vie des Saints Webp
Vitrail représentant Gautier dans la cathédrale Saint-Maclou de Pontoise. Médaillon
Fondateur de l'abbaye de Saint-Martin et de Bertaucourt
8 avril
À Pontoise, saint Gauthier, fondateur et premier abbé de Saint-Martin, monastère de religieux en cette ville, et de Bertaucourt, abbaye de religieuses près d’Abbeville, lequel s’est rendu recommandable par son humilité, par son zèle et son amour pour la retraite. ✞ 1099.
Nef abbaye de Pompose
De Pompose
31 mars
À Mayence, en Allemagne, saint Guy, abbé de Pompose. ✞ 1046.
Saint Eustase
Abbé de Luxeuil en Franche-Comté
29 mars
Au monastère de Luxeuil, le décès de saint Eustase, abbé, disciple de saint Colomban, qui fut le Père de près de six cents moines, et brilla non moins par ses miracles que par la sainteté de sa vie. ✞ Vers 625.
Saint Porcaire
Abbé de Lérins et ses compagnons, martyrs
12 août
Les saints martyrs Porcaire, abbé du monastère de Lérins, et cinq cents, moines qui furent tués par les Barbares pour la foi catholique, et méritèrent, par leur mort, la couronne du martyre. 731.
Saint Fulrade
Abbé de Saint-Denis
16 juillet
À Saint-Denis, au diocèse de Paris, saint Fulrade, abbé du monastère de ce nom (Sanctus Dionysius in Francia, Ordre de Saint-Benoit, fondé, dit-on, par le roi Dagobert Ier), et fondateur de plusieurs abbayes en Alsace. II en est fait mention au martyrologe de France du 17 février, qui est le jour de sa translation. 784.

Les Abbés & Abesses

Un corps, une communauté quelconque, ne peut subsister sans subordination ; il faut un supérieur qui commande et des inférieurs qui obéissent : parmi des membres tous égaux et qui font profession de tendre à la perfection, l’autorité doit être douce et charitable ; on ne pouvait donner aux supérieurs monastiques un nom plus convenable que celui de père ; c’est ce que signifie abba : par la même raison, l’on a nommé abbesses les supérieures des religieuses et abbayes les monastères.

La juridiction, les droits, les privilèges des abbés et des abbesses ont été fixés par les lois ecclésiastiques ; c’est un des articles de la jurisprudence canonique. Il nous suffit d’observer que la multitude des abbayes de l’un et de l’autre sexe n’a rien d’étonnant pour ceux qui savent quel était le malheureux état de la société en Europe pendant le dixième siècle et les suivants ; les monastères était non seulement les seuls asiles où la piété pût se réfugier, mais encore la seule ressource des peuples opprimés, dépouillés, réduits à l’esclavage par les seigneurs toujours armés et acharnés à se faire une guerre continuelle. Ce fait est attesté par la multitude des bourgs et des villes bâtis autour de l’enceinte des abbayes. Les peuples y ont trouvé les secours spirituels et temporels, le repos et la sécurité dont ils ne pouvaient jouir ailleurs.