La Vie des Saints

Logo-La-Vie-des-Saints

D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.

Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

Histoire des Saints, des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

La Vie des Saints Webp
saint Théodose le Cénobiarque
Le Cénobiarque
11 janvier
Dans la Cappadoce, au bourg de Marisse, saint Théodose le Cénobiarque qui, ayant beaucoup souffert pour la foi catholique, se reposa enfin dans un terrible trépas. ✞ 529.
Saint Odilon
5e abbé de Cluny
2 janvier
À Souvigny (en Bourbonnais), saint Odilon, abbé de Cluny, qui, le premier, ordonna que l’on fit dans ses monastères la commémoration de tous les fidèles trépassés le lendemain de la fête de tous les Saints ; pratique que l’Église universelle a depuis approuvée en la recevant. ✞ 1049.
Sainte Odile
Abbesse du monastère de Hohenbourg
13 décembre
Au diocèse de Strasbourg, sainte Odile, Vierge. Fondatrice et abbesse du monastère de Hohenbourg. Sainte patronne de l’Alsace. VIIIe s.
Saint Porcaire
Abbé de Lérins et ses compagnons, martyrs
12 août
Les saints martyrs Porcaire, abbé du monastère de Lérins, et cinq cents, moines qui furent tués par les Barbares pour la foi catholique, et méritèrent, par leur mort, la couronne du martyre. 731.
Saint Fulrade
Abbé de Saint-Denis
16 juillet
À Saint-Denis, au diocèse de Paris, saint Fulrade, abbé du monastère de ce nom (Sanctus Dionysius in Francia, Ordre de Saint-Benoit, fondé, dit-on, par le roi Dagobert Ier), et fondateur de plusieurs abbayes en Alsace. II en est fait mention au martyrologe de France du 17 février, qui est le jour de sa translation. 784.

Les Abbés & Abesses

Un corps, une communauté quelconque, ne peut subsister sans subordination ; il faut un supérieur qui commande et des inférieurs qui obéissent : parmi des membres tous égaux et qui font profession de tendre à la perfection, l’autorité doit être douce et charitable ; on ne pouvait donner aux supérieurs monastiques un nom plus convenable que celui de père ; c’est ce que signifie abba : par la même raison, l’on a nommé abbesses les supérieures des religieuses et abbayes les monastères.

La juridiction, les droits, les privilèges des abbés et des abbesses ont été fixés par les lois ecclésiastiques ; c’est un des articles de la jurisprudence canonique. Il nous suffit d’observer que la multitude des abbayes de l’un et de l’autre sexe n’a rien d’étonnant pour ceux qui savent quel était le malheureux état de la société en Europe pendant le dixième siècle et les suivants ; les monastères était non seulement les seuls asiles où la piété pût se réfugier, mais encore la seule ressource des peuples opprimés, dépouillés, réduits à l’esclavage par les seigneurs toujours armés et acharnés à se faire une guerre continuelle. Ce fait est attesté par la multitude des bourgs et des villes bâtis autour de l’enceinte des abbayes. Les peuples y ont trouvé les secours spirituels et temporels, le repos et la sécurité dont ils ne pouvaient jouir ailleurs.