La Vie des Saints

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D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.

Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

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Sainte Marie Mancini : Foi et dévotion exemplaires

Découvrez la vie de sainte Marie Mancini, femme d’une grande piété et dévotion, dont l’influence spirituelle a marqué son époque. ✝️🙏

Sainte Marie Mancini, une figure peu connue de l'histoire, mais dont la vie était imprégnée de foi, de dévotion et d'une profonde spiritualité.

Née en 1639 à Rome, sainte Marie Mancini était la nièce du cardinal Mazarin, un homme puissant et influent à la cour du roi Louis XIV de France. Sa famille était bien placée dans la société et elle avait accès à une éducation de qualité, mais elle se sentait attirée par une vie de prière et de contemplation dès son plus jeune âge.

Malgré les pressions de sa famille pour entrer dans le monde et épouser un homme de haut rang, sainte Marie a choisi une voie différente. Elle a résisté aux tentations mondaines et a dédié sa vie à Dieu en devenant une religieuse. Elle a rejoint l’Ordre de la Visitation, fondé par saint François de Sales et sainte Jeanne de Chantal, où elle a trouvé un refuge pour cultiver sa vie spirituelle.

Au sein de l’Ordre, sainte Marie a embrassé les vertus de l’humilité, de l’obéissance et de la charité. Elle a consacré de nombreuses heures à la prière, à la méditation et au service des pauvres et des malades. Sa vie contemplative était marquée par une profonde union avec Dieu et une recherche constante de sainteté.

Bien que sa vie se déroulât principalement dans l’ombre, sainte Marie Mancini a laissé un héritage spirituel durable. Sa vie de prière fervente et sa passion pour Dieu ont inspiré ceux qui l’entouraient et ont témoigné de la puissance de la foi dans les moments de tumulte et de trouble. Elle était un exemple vivant de l’importance de choisir la voie de la sainteté dans un monde souvent dominé par les ambitions matérialistes et les désirs éphémères.

Sainte Marie Mancini est décédée en 1715, mais son héritage spirituel perdure encore aujourd’hui. Elle nous rappelle l’importance de cultiver une vie intérieure profonde, même au milieu des distractions et des défis de la vie quotidienne. Son témoignage nous encourage à rechercher Dieu avec un cœur sincère et à suivre courageusement les voies de la sainteté, où que la vie nous mène. Que son exemple de foi et de dévotion continue d’inspirer les générations à venir, et que sa mémoire soit bénie pour toujours.

Sainte Marie Mancini : Foi et dévotion exemplaires
Fête saint : 22 Décembre
Marie Mancini de Pise
Présentation
Titre : De Pise, ✞ 1431.
Date : 1431
Pape : Eugène IV
Empereur : Sigismond Ier

La bienheureuse Marie, que le monde appelait Catherine, naquit à Pise vers la fin du XIVe siècle. Son père, nommé Barthélemy, était de la noble famille des Mancini, fameuse alors en Toscane. Humble et pure, ses pre­mières années s'écoulèrent dans la paix et les soins pieux de la famille. Encore au berceau, elle reçut de son ange un avertissement qui préserva ses jours. Plus tard, ce même ange lui apparut dans une autre vision, et dès lors entre elle et lui s'établit un mystérieux échange de prières, de grâces et de pieux avis.  Bien jeune encore, notre Bienheureuse fut mariée, et de cette union eut deux filles qui, après quelques jours de vie, s'envolèrent au ciel. Son mari lui-même passa bientôt de ce monde en l'autre.

L'Ordre de Saint-Dominique

Vers ce temps-là, sainte Catherine de Sienne vint à Pise : Marie eut avec elle des rapports très-intimes et en reçut de salutaires avis. À son exhortation, elle prit l’habit des sœurs de l’Ordre de Saint-Dominique, que l’on nommait alors sœurs de la Pénitence, et peu après elle résolut d’en­trer dans une maison d’observance. C’est pourquoi, ayant recueilli pour ce pieux usage tout l’argent qu’elle possédait, elle se retira dans le monastère de Sainte-Croix, où elle montra toujours un grand zèle pour l’observance de la Règle. Car, comme toutes les religieuses vivaient de leurs propres revenus, Marie mena une vie commune avec six compagnes qui étaient à sa charge, et qu’elle dirigeait avec prudence. Son amour pour la perfec­tion loi fit quitter ce couvent pour passer avec la bienheureuse Claire dans celui de Saint-Dominique que venait de fonder Pierre Gambacorti, père de celle-ci. 

Alors, de concert avec quelques compagnes embrasées de la même ardeur, elle fit tous ses efforts pour mettre en vigueur la stricte observance de la Règle, et tel fut son zèle qu’à la mort de la bienheureuse Claire, les religieuses l’élurent prieure. On raconte mille choses merveilleuses dont fut remplie la vie cloîtrée de notre Bienheureuse : visions célestes, étranges et terribles assauts de l’enfer, excès héroïques de pénitence, immense cha­rité, tendre et généreuse compassion pour les pauvres âmes du purgatoire. Enfin, avancée en âge, elle s’envola au ciel en l’année 1431.

Culte et reliques

Son corps, tiré du tombeau quelques années après sa mort, fut placé sur les autels et devint l’objet d’un culte perpétuel. Le souverain pontife Pie IX, après avoir consulté la sacrée Congrégation des Rites, l’approuva canoniquement, et accorda à tout l’Ordre des Frères Prêcheurs, ainsi qu’au diocèse de Pise, le privilège d’une messe et d’un office en l’honneur de la bienheureuse Marie.