La Vie des Saints

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D’après les Bollandistes, le père GIRY, les propres des diocèses et tous les travaux hagiographiques. Vies des Saints de l’Ancien et du Nouveau Testament, des Martyrs, des Pères, des Auteurs Sacrés et ecclésiastiques, des Vénérables, et autres personnes mortes en odeur de sainteté.

Histoire des Reliques, des pèlerinages, des Dévotions populaires, des Monuments dus à la piété depuis le commencement du monde jusqu’aujourd’hui.

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Fête des miracles de la Bienheureuse Vierge Marie de Déols

À Bourdieu, diocèse de Bourges, la Fête des Miracles de la Bienheureuse Vierge Marie. ✞ 1187.

Hagiographie

La ville de Déols, située sur les bords de l’Indre, fut fondée, dit-on, par saint Léocade, sénateur romain, et gouverneur de cette partie des Gaules. Saint Léocade était parent, l’aïeul probablement, de saint Epagathe, l’un de ces illustres Martyrs de Lyon dont nous allons bientôt (2 juin) raconter le triomphe. Encore païen il avait, à la prière de saint Ursin, premier apôtre du Berry, cédé sa propre maison aux fidèles de Bourges pour en faire une église. Cet acte de générosité lui obtint la grâce d’ouvrir les yeux à la vérité. Il se fit chrétien avec son fils Lusor, qui mourut peu de temps après son baptême, et qui est vénéré dans le Berry sous le nom de saint Ludre.

La ville de Déols, résidence des princes de ce nom, a dû être, à une époque reculée, une ville importante, si l’on en juge par les fondations d’anciens bâtiments que l’on trouve dans un rayon fort étendu de son ter­ritoire. Elle fut la capitale du Bas-Berry jusqu’au moment où Raoul, dit le Large, transporta son habitation sur l’autre rive dé l’Indre. Les maisons qui se groupèrent autour du nouveau manoir formèrent bientôt une ville qui effaça Déols et prit son nom du château bâti par Raoul (Châteauroux) : c’est aujourd’hui le chef-lieu du département de l’Indre, tandis que Déols, à un quart de lieue de sa rivale, n’est plus qu’un bourg dont la population ne dépasse pas 2.600 âmes.

La Mère de Dieu est vénérée à Déols d’une manière plus particulière depuis l’an 917. Ce fut dans le cours de cette année, au commencement de septembre, qu’Elbon, ou Ebbon, ou Ebbes, fils de Laun, et neveu de saint Géronce, archevêque de Bourges, y fonda une abbaye en l’honneur de la bienheureuse Vierge et des saints apôtres Pierre et Paul. 

En 935, une invasion des Madgyards vint mettre en péril le Berry et ]es provinces voisines. Les habitants du Berry et de la Touraine prirent les armes, et appelèrent à leur tête le seigneur Ebbon. Il parvint à repousser les barbares jusqu’à la Loire ; dans une bataille sanglante qu’il leur livra auprès d’Orléans, il en fit périr un grand nombre. Mais il fut en quelque sorte enseveli dans son triomphe : blessé à mort au milieu de la victoire, il fut transporté à Orléans, où il expira, en recommandant à son fils l’ab­baye qu’il avait fondée. Son corps fut inhumé dans l’église de Saint-Aignan.

Raoul Ier, dit le Large, fils d’Ebbon, fut fidèle à la recommandation de son père. Sans parler de ses autres largesses, il céda aux religieux son châ­teau de Déols avec ses dépendances, et releva leur monastère, détruit par les Normands, qui ravagèrent le pays dans les années 935 et 941.

Après la mort de Raoul le Large, arrivée l’an 952, l’abbaye de Déols fut de nouveau rebâtie, et entièrement reconstruite, vers 991 ou 992, par Raoul II, devenu seigneur du pays déolois. La dédicace s’en ft le 24 jan­vier 1021. On lit dans une pièce manuscrite qui appartient au cabinet particulier de M. Lemaigre, archiviste du département de l’Indre, que « les bâtiments de la nouvelle abbaye étaient magnifiques : les cloîtres, les dor­toirs, tous les lieux réguliers étaient vastes. Il y avait un hôpital à la porte du monastère sous l’invocation de saint Crespin ». On avait, en effet, dé­ployé dans cette reconstruction tant de magnificence, que l’abbaye de Déols fut appelée par les chroniqueurs « la plus belle perle de la couronne du Berry et la mamelle de saint Pierre ».

Ce monastère devint très-important : il comptait quarante-trois prieurés sous sa dépendance ; ses richesses furent toujours le patrimoine des pauvres, même aux jours de sa décadence ; pendant plusieurs siècles, ses moines se distinguèrent par la régularité de leur vie et la pratique des vertus reli­gieuses. Des églises, et en particulier celle de Bourges, demandèrent sou­vent des évêques aux cloîtres de Déols.

Fête des miracles de la Bienheureuse Vierge Marie de Déols

Fête saint : 31 Mai
Miracle de Déols

Présentation

Titre : Fête Chrétienne
Date : 1187
Pape : Clément III
Empereur : Frédéric Ier Barberousse

Ce fut l'année 1187 qu'arriva le miracle :  « Qui servit surtout », dit le Père Poiré, « à renouveler la dévotion de tous les peuples d'alentour, et le respect que l'on porta de là en avant à ce lieu où la Mère de Dieu donnait des marques si évidentes de sa présence et de son affection maternelle » : il eut lieu à l'occasion du sacrilège dont un Cotereau se rendit coupable.

Auteur

Emmanuel Mathiss de la Citadelle

Les Petits Bollandistes - Vies des Saints - Septième édition - Bloud et Barral - 1876 -
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Vers l’an 992, on jeta les fondements de l’église abbatiale, qui, après la métropole de Bourges, était le plus beau monument religieux de toute la province. Il n’en reste plus qué quelques rares débris, et une élégante flèche en granit, ornée de quatre clochetons. La dédicace de cette église fut faite par le pape Pascal II, en 1107. Il était assisté de l’évêque de Plaisance, et de Léodegard, celui de Saint-André ; il se réserva la consécration de l’autel des saints apôtres Pierre et Paul. La fête anniversaire de cette dédicace se célé­brait, d’après le Martyrologe de du Saussay, le second jour de mai. 

Trois autres Papes honorèrent de leur présence l’abbaye de Déols, et célébrèrent les saints Mystères dans son église. En 1161, Alexandre III, ayant échappé aux embûches de l’empereur Frédéric Barberousse, vint en France, et se retira au monastère du Bourg-Dieu, où il séjourna longtemps. Il y reçut la visite du roi d’Angleterre, qui se prosterna devant lui et lui baisa les pieds. Le pape Alexandre III, dans le courant de septembre ; con­sacra dans l’église abbatiale, l’autel du crucifix qu’il dédia à saint Côme ; l’évêque d’Ostie, qui l’accompagnait, consacra celui de la Madeleine, et le dédia à saint Jacques, à saint Étienne et à sainte Cécile. Le pape Hono­rius III visita aussi l’abbaye de Déols en 1223 ; et en 1306, Clément V y demeura deux mois, accompagné de treize cardinaux, de plusieurs évêques, abbés et gentilshommes. 

Ce fut l’année 1187 qu’arriva le miracle : 

« Qui servit surtout », dit le Père Poiré, « à renouveler la dévotion de tous les peuples d’alentour, et le respect que l’on porta de là en avant à ce lieu où la Mère de Dieu donnait des marques si évidentes de sa présence et de son affection maternelle » : il eut lieu à l’occasion du sacrilège dont un Cotereau se rendit coupable.

Les Coteraux, ou Routiers, ou Brabançons, étaient des misérables de la secte de Pierre de Bruys, espèce de manichéen, qui avait surtout infecté de ses erreurs le Languedoc et la Gascogne. Ils faisaient profession de ne craindre ni Dieu ni les hommes : ils se mettaient aux gages de tous ceux qui voulaient commettre quelque crime, et ils se signalaient par toutes sortes de brigandages. Henri II, roi d’Angleterre, les avait pris à son ser­vice, en 1174, pour combattre son fils Richard : Richard avait fait comme son père, et Philippe-Auguste avait suivi l’exemple de ses rivaux.

Pour mettre le bourg de Déols à couvert des tentatives du roi de France, qui assiégeait Châteauroux, Richard envoya dans cette première place un renfort de Coteraux. Or, il arriva que le 29 mai 1187, plusieurs de ces soldats jouaient aux dés devant le portail latéral de l’église, du côté du nord, où était placée, une image de la bienheureuse Vierge, tenant dans ses bras l’en­fant Jésus, image qui était en grande vénération.

« L’un d’eux, monstre d’iniquité, possédé du démon, dit Rigord, historien de Philippe-Auguste, perdait à ce jeu détestable un argent mal acquis, et, de colère, il éclatait en blasphèmes contre la sainte Vierge et contre Dieu. Puis, transporté de rage, il leva les yeux, et vit sculptée, sur le portique de l’église, l’image de la bienheureuse Marie, tenant l’enfant Jésus dans ses bras. Il la regarde avec des yeux étincelants de fureur, et vomit dans son délire criminel des torrents de blasphèmes contre notre Reine commune et contre Dieu. O douleur ! Ce misérable, ce nouveau Judas saisit une pierre, et, à la vue de tout le monde, la jette contre l’image sainte, et casse à l’enfant Jésus un bras qui tombe par terre. Aussitôt (et nous tenons ce fait des gens qui se trouvaient au siège), le sang ruisselle en abondance de la blessure et coule à terre. Le malheureux cotereau qui s’était rendu coupable d’un si affreux attentat fut saisi d’un mouvement frénétique et expira sur la place … » .

Jean Sans Terre survint en ce moment, accompagné d’Adhémar, vicomte de Li­moges ; il ramassa le précieux débris, et plus tard il le déposa dans une riche chapelle qu’il fit bâtir en Angleterre, et qu’il dédia à la sainte Vierge ; elle y fut invoquée sous le titre de Notre-Dame-du-Réduit.

À la nouvelle de ce prodige, la terreur fut grande parmi les gens de guerre : Philippe-Auguste craignit que la présence des Cotereaux dans son armée n’attirât sur lui et sur ses armes les malédictions du ciel ; il licencia tous ceux qu’il avait à sa solde. Rigord, en racontant ce miracle, ajoute qu’une foule de malades, ayant recueilli quelques gouttes du sang miracu­leux, furent à l’instant même guéris de leurs infirmités. Une Confrérie fut établie dès l’année 1187, en mémoire de ce prodige ; elle a été florissante jusqu’à la révolution de 93, et M. l’abbé Dubouchat, curé de Déols, la réor­ganisa en 1830. De temps immémorial, on célèbre dans le diocèse de Bourges, le 31 mai, une fête commémorative, sous le titre de Miracle de Notre-Dame de Déols ; elle a été conservée dans le Propre nouveau sous la dénomination de Fête des miracles de Notre-Dame du Bourg-Dieu, et l’office en a été approuvé par la congrégation des Rites.

Quelques semaines après cet événement prodigieux (c’était le dimanche qui précédait la nativité de saint Jean-Baptiste), Philippe-Auguste vint poser ses tentes près du Bourg-Dieu : son camp en était· à peine éloigné d’une demi-lieue. Après avoir tenté en vain, pendant deux jours, des accommode­ments pour la paix, le mardi, veille de la Saint-Jean-Baptiste, on se rangea de part et d’autre en bataille, et on se prépara à un combat, qui, au témoi­gnage de tous les historiens, devait être acharné et sanglant. Cependant, les habitants de Déols, prosternés devant la sainte image de Marie, suppliaient la Mère de Dieu de manifester sa puissance et d’empêcher l’effusion du sang. Déjà les épées étaient hors du fourreau ; les arcs étaient tendus ; le signal allait se donner : tout à coup Henri II, roi d’Angleterre, et Richard, son fils, viennent trouver Philippe-Auguste et acceptent ses conditions. La paix fut conclue : alors on vit les seigneurs, les rois, le peuple et les soldats se réunir autour de l’image miraculeuse ; des princes mêmes de l’Église purent rendre témoignage des prodiges qui s’opéraient sous leurs yeux ; car les cardinaux Soffredus et Bovon, légats du Saint-Siège, passèrent quinze jours au monastère. Un de leurs courriers, qui s’était blessé fort grièvement au pied, se fit transporter devant la porte de l’église pour y prier la bienheu­reuse Vierge, et fut guéri.

Les miracles de Notre-Dame de Déols ne sont donc pas attestés seule­ment par les religieux de l’abbaye ; selon la remarque de l’auteur du ma­nuscrit cité par le Père Labbe, on aurait tenté de rejeter leur témoignage, s’il avait été isolé ; mais ils sont affirmés par les rois, par les princes, par une multitude en quelque sorte innombrable, venue là de toutes les parties de l’Europe occidentale. 

Anséald de Barbançois élait un des chefs les plus redoutables des Rou­tiers. Nous trouvons dans l’ancien manuscrit, édité par le Père Labbe, le récit que ce soldat a fait lui-même aux religieux de la guérison dont il se reconnaissait redevable à Notre-Dame de Déols. Nous allons le laisser parler :

« Il y a quatre ans environ », leur dit-il, « dans une expédition où j’ac­compagnais le comte Richard, je fus atteint à la face d’un dard à forme anguleuse, qui pénétra si avant dans la mâchoire supérieure que les méde­cins ne purent l’en extraire ; la plaie se cicatrisa, et ce fut fini. Mais, cette semaine, j’éprouvais à la mâchoire d’horribles douleurs. Hier samedi (c’était le 21 juin de l’année 1187), souffrant comme un damné, et redoutant d’avoir à subir l’opération, je me risquai à prier la Vierge Marie. Bonne et clémente Dame, lui dis-je, si vous me guérissez, je me donne à vous ; vous devenez ma suzeraine, et chaque année de ma vie je vous paierai une pièce d’argent, en reconnaissance de mon vasselage : j’en fais le vœu. À peine avais-je dit, et voilà que le dard qui me faisait tant souffrir se remue par une vertu divine, se détache sans aucune douleur et tombe dans ma bouche ; je le pris et le montrai à ceux qui m’entouraient. Ils en furent dans l’admiration et bénirent la bonne Vierge, qui fait du bien à ceux mêmes qui ne le mé­ritent guère. Je demande mon cheval ; avec l’aide de mes camarades, j’y monte, car après tant de souffrances et une longue diète, je ne l’aurais pu sans leur secours ; j’arrive ici pour déposer sur la pierre sacrée mon tribut. Je racontai aux religieux ce que Notre-Dame, toujours si compatissante, avait fait en ma faveur ; ils me répondirent qu’il fallait revenir aujourd’hui dimanche, et apporter le dard à forme anguleuse comme monument de la grâce obtenue. J’en fis la promesse, pourvu toutefois que les forces me le permissent. Appuyé sur deux camarades, je parvins à franchir les degrés de l’autel. Mais ma prière finie et mon offrande déposée, je me sentis tout à fait guéri. Retirez-vous, dis-je à mes gens ; je n’ai plus besoin de vos ser­vices : Notre-Dame m’a rendu la santé, et je puis affirmer maintenant que je reviendrai demain avec le dard qui témoigne de sa bonté. Ce dard, le voici ; je vous le remets ; je reconnais publiquement et je confesse haute­ment la clémence de Marie ; je le jure, et je serai fidèle à mon serment : je renonce pour toujours au métier sacrilège que j’ai fait jusqu’ici ». 

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Tandis qu’Anséald de Barbançois parlait de la sorte, les nombreux cava­liers qui l’avaient accompagné, la foule du peuple qui était accouru, glo­rifiaient la Mère de Dieu avec une joie mêlée d’une crainte respectueuse.

Dans le même temps, Notre-Dame de Déols fit éclater sa puissance par un autre miracle à Argenton, petite ville située à sept lieues sud-ouest de Déols.

Un enfant unique, âgé d’environ trois ans, tomba dans un état de lan­gueur qui amena la mort. Les parents désolés implorent le secours de Notre­Dame de Déols ; avec cette foi qui fait violence au ciel, ils conjurent la Vierge de rappeler leur enfant à la vie : si elle exauce leur prière, ils l’amè­neront à Déols pour le lui consacrer. Les voisins étaient accourus pour con­soler ce père et cette mère désolés ; et parce que l’enfant était bien mort, ils l’ensevelissent et disposent tout pour ses obsèques. Cependant, le père et la mère ne cessaient point d’espérer ; ils continuaient à prier avec larmes ; ils redemandaient à la Vierge l’enfant qu’ils avaient perdu. Une foi si vive reçut sa récompense : tout à coup l’enfant remue ; de sa petite main, il éloigne de son visage le linceul qui le couvrait ; il est vivant ! Essayer de peindre la reconnaissance, la joie des parents, l’admiration des voisins, serait tenté l’impossible ; mais ils vinrent à Déols avec l’enfant, et le vœu fut ac­compli.

Le Père Labbe déclare avoir lu, dans l’ancien manuscrit qui lui a été remis, plus de deux cents miracles opérés par Notre-Dame de Déols ; il cite ceux dont nous venons de parler.

Le dimanche, dernier jour de mai de l’année 1187, à l’heure de Vêpres, la sainte image rompit le collier qui ornait son cou ; elle se remua sur sa base comme si elle eût voulu changer de place. Les religieux la transpor­tèrent dans l’intérieur du temple, et

« La placèrent » dit Rigord, « au bas de l’église en chantant des hymnes et des cantiques ».

Plus tard, on cons­truisit une chapelle haute, au-dessus de la porte d’entrée, au lieu même où le prodige s’était opéré ; elle enfermait dans son enceinte la façade latérale, théâtre de tant de miracles. Lorsque cette chapelle fut terminée, l’image de Notre-Dame de Déols fut remise à son ancienne place « en grande solen­nité et avec un grand concours de peuple », dit Thomas de la Thaumassière.

En 1348, la ville de Levroux, ravagée par la peste qui, sous le règne de Philippe de Valois, parcourut toute l’Europe, eut recours à Notre-Dame de Déols, et en reconnaissance de l’assistance qu’elle en reçut, fit vœu d’offrir tous les ans un cierge qui brûlerait à l’autel de Marie. Cette pieuse coutume existait encore à l’époque de la révolution. En 1832, les habitants de Levroux, à l’occasion du choléra, se sont ressouvenus de la promesse de leurs pères, et chaque année, depuis lors le lundi de la Pentecôte, ils apportent à Déols leur offrande. Le clergé du Bourg-Dieu va au-devant de la pieuse députation jusqu’à la limite de la paroisse ; on se rend processionnellement à l’église au chant des psaumes : le cierge orné de rubans, et porté avec honneur ; on le bénit, et cette bénédiction est suivie de la messe solennelle.